Les années passent, le kif demeure dans cette gargotte de La Motte-Picquet (cuisine-atelier carrelée blanc, chaises Prouvé, suspensions opaline) où Hong-sung Kim s’applique à ne souffrir la comparaison avec les vulgaires barbecues coréens et autres temples du bibimbap sans âme. Passés à la baguette l’autre midi : éclatant dakkangjeong, ces pépites de poulet frit revenues dans un pâte sucre-piment puis poudrées de riz soufflé et cacahuètes ; salade de tofu sur lentilles, quinoa, germes d’alfalfa et sauce soja maison ; magnifique hoe-deopbab empilant saumon mi-cuit, œufs de poisson, algue nori, roquette, choux rouge et blanc émincés, germes d’alfalfa et sucrine dans une sauce au gochujang au-dessus d’un coussin de riz blanc vinaigré ; avant un doux riz au lait avec haricots rouges sucrés et nougatines. // Pedro Rascaille
POUR LA SOIF ? Une ribambelle d’alcools de riz coréens : bekseju (5 € les 6 cl), soju (18 € les 37 cl) ou bokbunja (22 €)… Quelques bières Seoug ou Hangang (6,50 € les 33 cl), ainsi qu’une courte sélection de vins : côtes-du-rhône rouge ou blanc (6 € le verre).
LES PRIX : entrées 3-13 €, plats 15-20 €, kimchi 5 €, desserts 3-8 €.
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