Qu’il est bon d’être Vilain en terres carolos ! Dans leur cossue barraque années 1920 (verrière d’époque, carrelage terrazzo, luxuriant jardin), les jeunots Antoine Château (ex- Garage à Manger et Winery Brugmann à Bruxelles) et Margaux Balériaux défendent une cuisine paysanne et un amour pour les produits soigneusement sourcés. La proposition ? De diaboliques tapassiettes et des pinards tous propres, le tout sans se prendre le chou. Partagés ce soir-là : comme une tomate-crevette compilant différentes variétés de tomates en segments et des crevettes grises dans une mayo au basilic thaï, pignons de pin torréfiés et coulis de tomates vertes ; carpaccio de Holstein maturée, fumée puis tranchée au couteau, huile d’olive, graines de moutarde et jeunes oignons ; éclatant tartare de melon, féta, menthe, crumbs, roquette et vinaigrette de poivrons ; mousse de jambon ibérique à se taper le nez au fond du bol, toasts, pickles et roquette. La vilainerie ultime ? La Burger Night, un mercredi par mois ! Au choix : classic chesse ; bacon cheese ; végi ; pulled pork ; fried chickel ; ou encore poisson frit. Et pour celles et ceux qui aiment s’adonner aux plaisirs de la chair à l’abri des regards, l’adresse possède une pièce cachée pour quatre à huit convives – à réserver à l’avance. // Vincent Shogun
POUR LA SOIF ? Une trentaine de rouges et blancs bio ou nat’ : pinot grigio vénitien par Savian (6 € le verre), chardo’ namurois en biodynamie du Domaine La Falize (79 € la bouteille), et cheverny du Domaine Tessier (35 €)… Mais aussi une gueuze de la Brasserie Cantillon (11 € les 37,5 cl), un whisky belge Single Malt Lambertus (8 € le verre) ou celui encore plus vieilli de 10 ans (9 € le verre).
LES PRIX : tapassiettes 10-20 €, assiette de fromages 13 €, desserts 9 €, burgers 14-17 €, frites 6 €.
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