Une décennie dans la finance entre Chicago, New York, Luxembourg et Paris, c’était trop : Paul-Henri Bayard a tout lâché pour devenir cuistot. Une formation à l’école Ferrandi et des passages à Caché et Amagat plus tard, le voilà avec sa Taverna sous influence gréco-chypriote – le pays de sa femme. L’antre est festif, mêlant béton ciré et déco bruto-chic, avec terrassette pour les beaux jours et table commune à l’étage. Les assiettes ? Plutôt replètes et une carte qui aligne des mezzés à picorer : pita à l’huile d’olive, tzatziki exquis, tarama à la poutargue, feuilles de vigne farcies, calamar frit et mayonnaise au piment Boukovo, halloumi grillé, saganaki avec gambas ou kefta, crudo de thon rouge, calamar en friture… Sans oublier les desserts et la mousse au chocolat ou la glace à la fleur d’oranger ! · Pedro Rascaille
POUR LA SOIF ? Le liquide parle la même langue que le solide : blanc Roditis nature du Domaine Ligas, dans le Nord de la Grèce (46 € la bouteille), Hymnos par Jason Ligas, dans le mont Olympe (70 €), rouge Mavro Kalavrytino du Domaine Tetramythos dans le Péloponnèse (48 €), voire une bonne vieille bière Mythos (7,50 € les 33 cl) et de l’ouzo (25 € les 20 cl) pour se croire là-bas.
LES PRIX : assiettes 12-37 €, desserts 11-12 €.
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