« Is this the real life? Is this just fantasy? » On rêvasse à S’rin, où Benjamin Gaugué (le chef, passé chez Georges Blanc) et Amina El Banouti (évadée du secteur socio-culturel) ont investi une bicoque villageoise pour y distribuer une cuisine rapsodienne. Et même attablé coudes au corps dans la bruyante salle (tomettes ocre, murs bleu canard, comptoir boisé), le jeu en vaut la fourchette : belle gougère de brebis flanquée d’une salade de fenouil et truite d’Ondenval fumée ; coquine assiette de légumes d’automne, betterave au miso et chou kale crispy ; réjouissante aile de raie cuite à basse temp’, émulsion de PDT topée d’une réduction pomme et cédrat ; dingue œuf de ferme en cocotte, émulsion parmesan et lardo di Colonnata ; et, en final, malin ribs de porc, sauce BBQ/whisky fumé, patate douce rôtie et crème aigre. Dernière douceur : la part d’un gâteau d’anniversaire servi à la famille ce soir-là, comme à la maison. À noter que le duo organisent également des festivals sur l’alimentation durable chaque année ! // Vincent Shogun
POUR LA SOIF ? Quelques flacons au naturel (mais pas que), dont un carignan/syrah/macabeu Tourbillon de la Vie par Jean Philippe Padié (7 € le verre), un mi-blanc mi-rouge Plasma du Domaine de la Petite Sœur en Anjou (42 € la bouteille), ou un rouge autrichien Ponzichter de Petra et Franz Weninger (39 €)… Sinon, pastis Jacoulot (6 €), cocktails avec infusions maison (13-15 €), bissap (4,50 € le grand verre) et mocktial au jus de concombre, fleur de sureau et espuma coco (7 €).
LES PRIX : menus 65-75-85 € (5, 6 et 7 temps ; alternative végi possible), desserts 11 €.
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