La famille Magerotte, bouchers depuis 1900 ? Si ce n’était que ça ! Le blason de cette dynastie ardennaise pourrait légitimement arborer un cochon 75 % duroc et 25 % landrace, qu’en pionnière, elle a contribué à replacer dans leur milieu naturel – et qui se roulent aujourd’hui dans les prairies plantées de pommiers à l’entrée du village. À l’élevage, le clan a adossé une rustique boutique avec deux marquises vertes en guise de paupières, qui aligne les saucissons à perte de vue (à la Saint-Monon, une bière locale mais aussi au miel, aux échalotes, à l’ail…) ; de fantastiques « crosses » (du jarret séché et fumé parfait pour la soupe aux pois) ; des côtes premières à l’ancienne, comprendre avec une épaisse couenne à faire frire dans la poêle ; ou encore des jambons médiévaux (25 noceur·se·s peuvent y planter les dents) cuits au court-bouillon et croûtés d’une marinade de miel. Avis à la populace : une seconde enseigne est prévue à Rochefort, en collab’ avec les frères Lhoist des restaurants Tero. // Salty Litchi
LA PÉPITE : le jambon séché un an d’âge (73,44 € le kg), au beurré émouvant.
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